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Contenu que nous aimons : Le meilleur de juin

Publié : 5 juillet 2022

Dernière mise à jour : 9 août 2022

  3 min de lecture

Par : Michelle Cadieux

« Contenu que nous aimons » offre des résumés des histoires et des rapports parmi les plus notables. Voici le meilleur de Juin 2022.

L'été est enfin arrivé ! 

Le travail à distance versus le travail hybride reste toujours un sujet chaud et d’actualité dans le monde du travail. Quelle formule est la meilleure ? La plupart des articles semblent se contredire. En espérant que les choses deviendront plus claires au fur et à mesure que de nouvelles études et recherches émergeront et qu’ainsi tous pourront arriver à un consensus éventuellement.

Ce mois-ci, nous nous penchons d'abord sur le sujet de la culture d'entreprise. Je pense que ce sujet est toujours pertinent, car la « culture d'entreprise toxique » est l'une des principales raisons qui explique la rotation du personnel. Les « archétypes » de la culture du psychologue organisationnel Adam Grant résument parfaitement les nombreuses façons surprenantes dont une culture toxique peut se manifester.

Ensuite, nous examinons les bénéfices de la mise en place d'une journée sans réunion au calendrier. Ce petit changement peut avoir un impact considérable sur le bonheur des employés.

Enfin, nous terminons avec des études récentes qui ont démontré que la surveillance des employés pouvait avoir des conséquences négatives. À une époque où de nombreux employés travaillent à distance, est-il payant de les surveiller ?

workLifeAdamGrant-750x300Les 4 péchés capitaux de la culture d'entreprise

De : Adam Grant Worklife Podcast
Sujet : Culture du travail

Dans la dernière édition de son podcast WorkLife, le célèbre auteur Adam Grant parle de quatre modèles de culture néfastes.

Il s'agit de la toxicité, de la médiocratie, de la bureaucratie et de l'anarchie...

La toxicité est le modèle le plus dangereux. La toxicité d'une entreprise se développe lorsque la réalisation des objectifs se fait au détriment du traitement respectable des individus. Ainsi, dans ces entreprises, vous pouvez observer des relations interpersonnelles défaillantes, comme le manque de respect, l'exclusion et des actions impitoyables.

La médiocratie se situe à l'autre extrémité du spectre. Dans ces cultures, les relations sont plus importantes que les résultats. Les gens peuvent être tellement préoccupés par le maintien de l'harmonie sociale et du sentiment d’appartenance qu'ils sacrifient le travail de qualité. Ainsi, même si les performances d'un employé sont médiocres, il peut progresser tant qu'il est bien perçu.

Le troisième péché est la bureaucratie. Dans ces cultures, tout est affaire de processus et de règles, sans aucun risque. Les gens s'accrochent aux anciennes façons de faire et résistent à la créativité et au changement. La simple idée de remettre en question la façon dont ils ont toujours fait les choses serait considéré comme un sacrilège.

Le dernier péché est l'anarchie. Dans ce type de culture, il y a des risques mais aucune règle. Chacun peut faire ce qu'il veut; la stratégie et la structure ne sont pas pertinentes. Personne ne tire de leçons du passé ou ne s'accorde sur un objectif commun. C'est le chaos total.

Comme Grant l'explique dans le podcast, les entreprises peuvent être coupables d'un ou de plusieurs de ces péchés. Reconnaissez-vous votre entreprise dans l'un d'entre eux ?

Écoutez le podcast en entier

psyToday-750x300Planifier une autre réunion pourrait se retourner contre vous

De : Psychology Today
Sujet : Productivité, bonheur des employés

De nombreux employés affirment se sentir submergés par la fréquence des réunions. Pourtant, les dirigeants ont tendance à sous-estimer le nombre d'employés qui se sentent de cette manière.

Il est intéressant de noter que des recherches ont démontré que les entreprises ayant trop de réunions ou, à l'inverse, trop peu de réunions, représentent de faibles résultats financiers.

En bref : trop de réunions ou trop peu de réunions peuvent avoir un impact négatif sur les revenus d'une entreprise.

Quel est donc le juste équilibre pour les réunions ?

Une étude a démontré qu'en réduisant les réunions de 20 % (en d'autres termes, en établissant un seul jour sans réunion par semaine), on peut améliorer plusieurs paramètres dans un milieu de travail.

  • La productivité augmente de 35 %.
  • La coopération augmente de 15 %.
  • Le bonheur des employés augmente de 48 %.
  • Le stress est réduit de 26 %.

Conclusion : cette étude suggère fortement que la création d'une seule journée sans réunion au calendrier peut avoir un impact significatif sur certains paramètres importants du bonheur et de la productivité au travail.

Lisez l'article complet

hbr-Monitoring-750x300La surveillance des employés les rend plus susceptibles de briser les règles

De : Harvard Business Review
Sujet : Travail à distance, gestion

Surveillez-vous vos employés ? Des recherches récentes suggèrent que cette pratique courante pourrait produire l'effet inverse de celui attendu. Selon plusieurs études, les employés surveillés sont plus susceptibles de briser les règles.

Par exemple

  • Prendre des pauses non approuvées
  • Ne pas respecter les instructions
  • Endommager des biens dans le lieu de travail
  • Voler du matériel de bureau
  • Travailler délibérément à un rythme lent

Cela va à contre-courant de l'intuition commune. Si nous savons que nous sommes surveillés, pourquoi agirions-nous de manière inappropriée ?

Les chercheurs avancent que le sens de la moralité intrinsèque d'une personne est un facteur déterminant du comportement. 

Et le fait de surveiller les employés leur donne inconsciemment un sentiment qu'ils ont moins de responsabilité envers leur propre comportement, ce qui les rend plus susceptibles d'agir de manière immorale.

La bonne nouvelle est que les chercheurs ont trouvé un moyen pour les entreprises d'atténuer cet effet : traiter les employés équitablement.

Si les employés ont le sentiment d'être traités équitablement, ils seront moins susceptibles de souffrir d'une perte d'autonomie et de perdre leur sens de responsabilité morale.

Les compagnies devraient :

  • Éviter de mettre en place unilatéralement un système de surveillance et offrir aux employés une meilleure visibilité sur ces processus tout en leur permettant de décider quand la surveillance est appropriée et quand elle doit être interdite.
  • Donner aux employés l'accès à leurs propres données, ainsi qu'à celles des autres équipes concernées.
  • Faire preuve d'ouverture et de transparence quant aux données collectées et à la manière dont elles seront utilisées avec les employés.

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